Pourquoi avoir une newsletter ?

Illustration représentant l'envoi d'une newsletter

La vrai question serait plutôt « pourquoi il est impensable de ne pas avoir une newsletter ? » Il y a dix ans, c’était l’explosion des réseaux sociaux. Facebook entrait en bourse et s’annonçait comme un leader indétrônable du genre.

Et surtout, les réseaux sociaux, c’était cool. Tout ce qui faisait du buzz passait dessus. Pendant ce temps, le mail, qui paraissait tellement pratique quelques années plus tôt, est devenu subitement ringard. Bien sûr, même parmi les jeunes, on trouvait des réfractaires à Facebook, qui ont fermement tenu contre une certaine pression sociale. Mais globalement, Facebook, le saint des saints du cool, semblait bien parti pour détrôner tout le monde.

Les mails, on en a déjà parlé. Mais certains jeunes en étaient à utiliser Facebook comme moteur de recherche, plutôt que Google ou Yahoo. Aujourd’hui, pourtant, ce phénomène est retombé.

Certes, Facebook reste un poids lourd du web, et Mark Zuckerberg, son PDG, une des plus grandes fortunes du monde. Mais l’enthousiasme des débuts a disparu. Aujourd’hui le réseau social jouit d’une rente de situation. Tout le monde reste sur Facebook, parce que tout le monde est sur Facebook. Mais on ne peut pas vraiment dire que ça enthousiasme grand-monde. On n’a juste pas vraiment de moyen plus satisfaisant de garder le contact avec autant de personnes.

Comme l’évoque le youtuber Un Créatif, Facebook ne disparaît pas, mais ça n’enthousiasme plus comme à ses débuts.

Mais bon… Tout le monde y est, alors autant créer une page Facebook, ou un groupe Facebook… Pour mon entreprise, pour mon association… C’est le meilleur moyen d’être visible de tout le monde… ou pas !

Pourquoi il vaut mieux avoir une newsletter qu’une page Facebook ?

Je dois nuancer ce titre. Une page Facebook a son intérêt. Mais n’allez pas croire qu’elle suffira à elle-seule.

Personnellement, j’ai plus de 600 « amis » sur Facebook. Autant vous dire que ça fait beaucoup de monde qui défile sur mon fil d’actualité. Et je ne vous parle même pas des publications dans les pages, dans les groupes (certains d’entre eux sont très dynamiques).

Vous voyez des pages populaires, comme « Konbini » ou « Brut », fonctionner, ou même des pages plus décalées, comme « Complots faciles pour briller en société ». Donc vous vous demandez peut-être comment ils font ?

Autant être clair, ce n’est pas simple, et surtout, ça ne doit rien au hasard. De tels créateurs de contenu savent ce qu’il faut faire pour être valorisés par les algorithmes de Facebook et être appréciés par le plus grand nombre.

Mais ça ne suffit pas toujours. Quand votre popularité monte un peu vite, vous pouvez rapidement vous retrouver avec un pic d’audience… et d’un coup, ça retombe.

Eh oui… Vous ne croyez quand même pas que Facebook va vous laisser profiter à l’œil de l’attention de ses utilisateurs. C’est ça qu’il vend : de l’attention. Personnellement, je reçois régulièrement des messages me proposant de faire des liens sponsorisés pour mes pages.

Aussi, plutôt que de dépenser votre argent pour que Facebook daigne vous vendre de l’audience, je vous propose une alternative.

Une newsletter vous permet d’être propriétaire de votre audience

Pour comprendre le peu d’effet que génère une page Facebook, il faut comprendre une notion : celle de portée organique.

Ne vous méprenez pas : je ne vous dis pas de ne pas le faire. Mais votre but est de capter l’attention de votre audience, et vous allez la chercher avec vos petits bras musclés. C’est donc un peu rageant quand Facebook vient ruiner vos efforts.

Aussi, ces efforts, je vous recommande de plutôt les rediriger vers votre site web, et surtout vers sa newsletter. Le résultat sera beaucoup plus satisfaisant.

Cet état de fait s’appuie sur deux notions, que je vais maintenant présenter.

La portée (ou reach) d’un message sur les réseaux sociaux

Pour quiconque ne travaille pas avec les réseaux sociaux, cela peut paraître un peu abstrait. Comme je vous l’expliquais, vous avez de nombreux « Amis » (appelons-les ainsi) sur Facebook, sans doute quelques centaines.

Il est donc probable, si vous tentez de suivre toutes leurs publications, et celles des pages que vous suivez, qu’on arrive à plusieurs centaines (voire milliers) de posts par jour.

Vous savez que vous ne pourrez pas tout lire. Mais vous ne pourrez même pas tout voir. Facebook doit donc hiérarchiser les publications, pour limiter les risques que vous loupiez une publication que vous vouliez voir. Surtout si à cela, on ajoute les nombreuses pages ou les groupes que vous avez rejoints.

Vous vous demandez sans doute sur quels critères Facebook hiérarchise ces publications. Et c’est bien là le problème : ils sont au mieux opaques, au pire franchement discutables.

Si vous publiez en votre propre nom, vous partez déjà avec un avantage. À l’inverse, si vous publiez depuis une page que vous administrez, Facebook va vous inciter à payer.

Ensuite via votre compte personnel ou via une page, toutes les publications ne se valent pas pour Facebook.

Le réseau social va observer deux choses :

  1. Est-ce que votre publication pousse les usagers à rester sur la chaîne ?
  2. Est-ce que votre publication fait réagir (likes ou autres réactions, commentaires, partages…) ?

Vous commencez à voir le problème, j’imagine. Si les internautes doivent cliquer vers votre site pour voir votre contenu, ils quittent Facebook. Et ça, ladite plateforme n’y tient pas.

Voici pourquoi tous les contenus ne se valent pas, aux yeux de Facebook, Le réseau social a deux raisons de doper votre reach (ou portée) : soit vous les payez pour, soit vous leur faites de l’audience.

Dans le cas contraire, il faut vous attendre à une portée entre 2 et 5%.

La notion de délivrabilité

Voilà pourquoi avoir une newsletter peut devenir un calcul intéressant. Certes, votre abonné risque d’être tout autant noyé d’informations sur sa boîte mail. Mais votre newsletter apparaîtra dans sa boîte de messagerie. Elle ne subira aucun favoritisme ni aucune pénalisation et apparaîtra au même niveau que les autres mails.

On notera une exception, bien sûr, si un anti-spam un peu trop sensible place votre newsletter directement dans les indésirables.

Mais même en tenant compte de ce cas de figure, une newsletter a une portée de 80% au minimum. Vos abonnés ne vont pas nécessairement la lire, mais ils la verront dans leur boîte. Et ça, ça fait toute la différence.

Ce qui peut encore faire obstacle, c’est le fait que votre newsletter puisse être prise pour un spam. C’est ça, la notion de délivrabilité : le fait qu’un mail parvienne bien à qui de droit.

Contrairement à un mail personnel, sur une newsletter, on parle d’un envoi groupé. Cela implique de passer par un serveur de messagerie. Et en général, les anti-spams sont beaucoup plus regardants sur ce type de message. C’est pour cette raison qu’il faut contrôler ladite délivrabilité de votre newsletter.

Tout le monde peut s’abonner à une newsletter

Sur un réseau social, vous ne pourrez jamais toucher plus que les personnes déjà présentes. Une newsletter, en revanche, tout le monde peut s’y abonner. Tout le monde n’est pas sur Facebook, mais tout le monde ou presque a une boîte mail.

C’est plus intéressant à tous les niveaux. Sur le plan commercial, vous pouvez garder le contact avec un public qui n’est pas sur Facebook (ou un autre réseau social). Mais même d’un point de vue éthique, sachant que les réseaux sociaux posent quand même question, c’est une meilleure idée.

Vous n’obligez pas vos usagers à passer par les réseaux sociaux pour vous suivre. Cela signifie que vous ne les encouragez pas à déposer des données personnelles sur un site plutôt opaque sur la question. Vous restez garant(e) de leurs données et vous ne les communiquez à personne.

Conclusion

Malgré le fait que j’aie passé autant de temps à dire du mal de Facebook, je vous encourage quand même à vous en servir. Dans la constitution d’une newsletter, le gros enjeu sera de réunir beaucoup d’abonnés. Quand vous commencerez à vouloir vendre quelque chose par mail, ce sera le secret de votre réussite : une liste d’abonnés qualifiée.

Néanmoins, quand personne ne vous connaît, s’appuyer sur Facebook (ou un autre réseau social), peut être une bonne idée. Cela vous aide notamment à toucher des gens qui n’auraient pas forcément entendu parler de vous autrement.

Les réseaux sociaux étant une question complexe, je pourrais vous faire plusieurs articles sur le sujet. C’est prévu, d’ailleurs.

L’occasion fait le larron. Donc, si vous souhaitez me lire sur le sujet, je vous encourage à vous abonner à la newsletter du Bureau du Scalde.

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